Dans un prochain article la scientifique Alix Gicquel, qui est la seule française à produire des diamants destinés à la joaillerie, reviendra sur “l’impossibilité de synthétiser un corps simple” et donc le problème que pose le terme de "synthèse".

Le diamant, qu’il soit de mine ou créé en laboratoire, n’est pas la même pierre que la moissanite ou le zircon, de tout autres minéraux à la composition bien différente. Ces simulants imitent sans l’égaler, la plus précieuse des pierres.

Entre un diamant de mine et un diamant de synthèse * Show tooltip L’appellation “diamant de synthèse” peut induire en erreur car, dans notre imaginaire, le synthétique est facilement associé à l’artificiel. Pourtant, dans le cas du diamant de laboratoire, des conditions de formation différentes permettent un résultat égal, tant par ses propriétés optiques que physiques; l’impact écologique en moins. La terminologie imposée ne reflète pas la juste valeur des diamants cultivés grâce au génie humain: cet astérisque vert symbolise le combat pour l’acceptation d’un nom plus juste. créé en laboratoire il n’y a qu’une différence : l’origine, une mine d’un côté, un laboratoire de l’autre. Les deux pierres sont composées exclusivement de carbone, c’est pour cela que l’on parle d’un corps simple, et ce carbone a cristallisé. Leur structure cristalline et leur composition chimique sont bien identiques. Aujourd’hui, les diamants de culture créés en laboratoire sont certifiés par les instituts de gemmologie et travaillés dans les mêmes ateliers que les diamants issus des mines, dont ils possèdent les mêmes propriétés physiques et optiques.

Égale par sa pureté et sa brillance, cette pierre 2.0 présente une différence : elle est dotée d’une nouvelle magie qui lui permet de briller d’un nouvel éclat. Celle du génie humain qui, inspiré par la nature, a mis la science au service de l’environnement pour créer une alternative plus respectueuse et tournée vers l’avenir.